Tenter de soulager une douleur, et si possible la guérir, est l’un des premiers devoirs des soignants ; c’est aussi l’une de leurs plus nobles tâches. Les traitements réflexes, c’est-à-dire compris comme utilisant en priorité la voie nerveuse, sont connus pour avoir de tels effets. Ils couvrent plusieurs champs : depuis la médecine manuelle-ostéopathie au massage, en passant par l’acupuncture au sens large (qui comprend l’auriculothérapie). Ainsi, chaque sorte de praticien dispose de ses propres armes thérapeutiques.
La rencontre entre une personne douloureuse, qui présente une sensation désagréable (à connotation corporelle) ou souffrante (à connotation psychique) et un praticien, est le moment où le patient confronte sa douleur avec les douleurs éventuelles vécues dans le passé. La représentation mentale implique également le pronostic. L’essentiel n’est pas de philosopher : l’objectif des soins est de rendre la douleur supportable, si possible qu’elle soit non perçue.