La pensée magique dans les TOC. Revue Hypnose et Thérapies Brèves 77.

TYPOLOGIE DES RITUELS MAGIQUES. Dr Claude MICHEL
L’obsession est une pensée anxiogène surgissant dans l’esprit du patient, évoquant une possibilité de faire mal ou du mal à ses proches, et ce par inadvertance, en posant un acte gênant pour eux pouvant entraîner des malheurs (accidents, maladies, sinistres ou divers drames psychologiques) ; le patient obsessionnel ne commet jamais le mal volontairement mais ressent une impuissance à contrôler ses actes et craint que le mal lui échappe.
Les patients obsessionnels recourent fréquemment à des rituels pour lutter contre leurs hantises. Les rituels plus fréquents sont les rituels de vérification, les rituels de lavage/décontamination, les rituels d’ordonnancement. Intéressons-nous à ces derniers dans lesquels la dimension magique est patente. Le patient ordonnateur s’acharne à poser des actes qui créent un bon et parfait ordonnancement dans l’espace, le temps et le déroulement des séquences de vie. Pourquoi fait-il cela ? Parce que selon lui un bon ordre réalisé au présent garantit magiquement que tout se passera bien à l’avenir pour ses proches. L’obsessionnel est dans la croyance magique qu’en effectuant ces rituels, il évitera des malheurs à autrui et que, s’il ne fait rien, il les laissera advenir ou même les provoquera. Son mode opératoire n’est pas l’action directe mais l’action magique. La magie c’est l’art d’obtenir des effets bien réels échappant aux contraintes classiques de l’espace/ temps/causalité par la seule croyance de pouvoir les obtenir par des paroles ou par des rituels avec l’aide de forces supérieures cachées.
La croyance magique est centrale dans les rituels d’ordonnancement ; les rituels de vérification et de lavage/décontamination comportent eux aussi une dimension magique mais de surcroît. Tous ces comporte ments sont qualifiés de « superstitieux » par beaucoup de gens qui se disent sérieux et qui cependant ne se privent pas d’y recourir en cachette. Les rituels magiques sont une variante des stratégies qu’ils utilisent pour esquiver la confrontation relationnelle.
Ces types de rituels prolifèrent, se complexifient au fil du temps et finissent par envahir et invalider toute la vie du patient, comme ces plantes qui couvrent le sol capables de coloniser l’entière surface d’un jardin.
Je distingue sept façons pour un patient qui veut éviter des malheurs à ses proches de créer de l’ordre magique :
1. Ordre dans l’espace
Antoine adolescent ne se couche jamais sans que tous les objets familiers de sa chambre et de sa salle de bains soient à une place assignée ; sinon le lendemain il subira des conflits avec les élèves de sa classe ;
Jérôme range son bureau en disposant ses livres et cahiers en parfait parallélisme avec les bords de son bureau et construit des piles de livres par dimension rigoureusement décroissante sinon son petit frère tombera malade dans les semaines à venir.
2. Ordre dans le temps
Francis organise ses journées avec le même déroulement à la minute près selon un ordre immuable écrit sur une fiche. Tous les soirs il téléphone à 20h30 à sa mère, à 20h45 à son père et à 21h00 à son frère. L’appel à chacun doit être identique, avec le même récit de la journée sinon il leur arrivera un malheur dans la nuit.
3. Ordre par ajout ou répétition
Le patient peut aussi complexifier les gestes ordinaires de la vie :
Marie ne peut prendre un objet sans le poser et le lever au minimum trois fois ; elle fait le geste jusqu’à une vingtaine de fois, toujours en respirant profondément entre chaque levée de main sinon son compagnon la quittera ;
Alan durant les cours au lycée ne peut tourner une page de classeur sans ajouter 10 petites croix au bas de la page qu’il vient de remplir ; il ajoute de plus en plus de groupes de petites croix sinon ses parents auront un accident de voiture ;
Johan répète son lever matinal plusieurs fois jusqu’à ce qu’il ait l’impression d’avoir bien posé son pied au sol et trouvé un bon enchaînement de pas pour aller aux toilettes sinon la bonne entente avec ses parents et ses amis va se dégrader.
4. Par bifurcation de direction ou changement de tâche
Damien obéit à une injonction mentale lui intimant l’ordre de faire autre chose que ce qu’il a prévu de faire, par exemple il devra bifurquer vers le magasin de droite plutôt qu’aller dans le magasin de gauche; changer de chaîne de télé sinon son frère s’alcoolisera et il fera une fugue.
5. Par annulation rétroactive
Quentin efface le document informatique qu’il est en train de rédiger dans son bureau chaque fois qu’il entend un bruit désagréable venant de l’extérieur ou une critique proférée par son collègue ; il craint que si, à ce moment, il pense à un proche, celui-ci s’en trouvera affecté. L’annulation du document contaminé par le bruit ou la critique supprime ce risque.
6. Par perfectionnisme
Françoise enseignante travaille très tard le soir jusqu’à l’épuisement pour produire un document impeccable à distribuer le lendemain aux élèves sinon elle rencontrera des problèmes avec son inspecteur.
7. Par scénarisation
Charles intercale un scénario mi-comportemental mi-imaginaire pour transformer un contexte familial contrariant. Il imagine un scénario pour expulser un esprit mauvais venant ravir ses qualités et déverser ses défauts sinon « il pètera les plombs » en famille et son père aura un accident d’avion.
Chaque rituel d’ordonnancement sert à éviter que des malheurs arrivent aux proches.
ANALYSE FONCTIONNELLE DE LA CROYANCE MAGIQUE
Les rituels magiques ont un sens profond
Je travaille avec une hypothèse forte : le TOC est une façon de détourner la combativité du patient et sa colère sur des cibles illusoires. C’est un habile stratagème mis en place par l’inconscient du patient pour éviter de se confronter aux autres sur de vrais problèmes. Le patient qui produit ces symptômes finit par oublier leur origine et ces symptômes évoluent en système autonome. Ayant peur que son agressivité lui échappe, il se donne l’illusion de pouvoir éviter le mal en survérifiant, en surlavant ou surdécontaminant, ou mieux encore en surjouant, c’est-à-dire en garantissant magiquement a priori et d’avance qu’il n’arrivera rien à ses proches.
L’état interne de mauvaise hypnose
Il est important de remarquer que l’obsessionnel quand il pratique ses rituels magiques se met dans un état de transe qui présente des points communs avec l’hypnose commune. Cet état de transe est créé et entretenu par une dissociation avec le monde réel, par la répétition des actes, par la fixation sur des détails infimes, par des autosuggestions, procédés classiques utilisés pour entrer dans l’hypnose ordinaire mais utilisés ici de façon totalement contreproductive. C’est de l’hypnose négative comme l’appelle Daniel L. Araoz.
Cette hypnose est de la mauvaise hypnose :
l’esprit est radicalement déconnecté du monde, rétréci, dominé par un mental stérile, prisonnier d’une idée fixe, immobile, infiltré par des fausses croyances. C’est tout le contraire de la bonne hypnose qui elle est souple, mobile, créative, nourrie par un imaginaire riche et fécond. Le patient agit de façon automatique, complètement aveugle à ses fonctionnements.
LES TECHNIQUES
Comment sortir les patients de leurs égarements ? Je leur propose une thérapie de l’échappement. Pouvoir échapper à ses rituels magiques, c’est d’abord pour le patient disposer de ressources qui lui permettent négativement de ne pas entrer dans cet état interne de mauvaise hypnose qui accompagne toute ritualisation et positivement de se maintenir dans le registre d’un plein éveil au contact du réel. C’est la référence (le but) que j’assigne au travail thérapeutique.
Les objectifs préliminaires
Ils se résument en quatre objectifs : aider le patient à...
1. Conscientiser le processus de ritualisation qui se manifeste dans la vie quotidienne par des comportements automatiques inconscients. Il conscientisera en particulier l’état interne sous-jacent qui déclenche, accompagne et entretient la croyance ; il repèrera qui sont les déclencheurs des rituels dans la vie quotidienne, enfin leur scénarisation détaillée...
2. Explorer l’origine de sa croyance magique, non pas pour la juger et la bloquer mais pour la relativiser. Où va-t-il la chercher ? Comment se manifeste-t-elle ? A quoi lui sert-elle ? Il déterminera en particulier s’il s’agit d’un retour au stade du fonctionnement participatif de la petite enfance étudié par Jean Piaget (cf. H. et P.M. Colombo, pp. 311 et s.) d’une conviction née de l’observation de surprenantes coïncidences, de l’adoption des croyances familiales, sociales ou religieuses, ou de la création d’une variable d’ajustement à une vie difficile, ou enfin d’une intuition existentielle profonde.
3. Préciser l’identité des forces occultes supposées agissantes. La technique du rituel solennel que je développe dans mes livres permet d’éclaircir le sujet.
4. Repérer les inadéquations de fonctionnement de la ritualisation magique, c’est-àdire constater combien les rituels sont vains, inefficaces, contreproductifs, variables et inappropriés et hors sujet (inadéquations que j’appelle dans mes derniers écrits les VICVI).
On observera plusieurs anomalies :
le patient programme ses rituels en anticipant la totalité de la séquence d’ordonnancement magique qui ne manque pas alors de s’imposer ;
il ne croit à la magie que quand il est dans un état interne de mauvaise hypnose ; en dehors de cet état, il garde un esprit rationnel ; plus il ritualise, plus il complexifie ses rituels qui ne sont jamais suffisants pour produire une prévention définitive des risques ;
son corps qui est en état de transe a perdu le contact avec la réalité ; le mental a pris le dessus sur le sensoriel ; il n’est jamais sûr de la rigueur qu’il revendique pour garantir l’efficacité de ses rituels ;
la croyance magique prolifère sur la base d’un biais cognitif remarquable : elle est entretenue par le fait que le patient constate qu’il ne se passe jamais rien de fâcheux et l’attribue à ses rituels ;
mais quand l’exception se produit, le patient opère un recadrage en décidant qu’il a mal réalisé les rituels... bizarrement il oublie à certains moments le besoin de ritualiser, et loin de s’en inquiéter, il paraît s’en trouver soulagé ; le patient n’est crédule que par intermittence.
Le patient découvre progressivement à quoi lui sert sa croyance magique : il s’empare de toutes les opportunités de croire à la magie pour se rassurer a priori, et ainsi éviter toute confrontation avec les personnes qu’il veut soi-disant protéger.
Bref, le patient relativise sa croyance par ces prises de conscience. Mais c’est quand il n’en aura plus besoin que la croyance magique disparaîtra complètement. Je résume :
Je propose au patient de mettre en place une démarche d’échappement au rituel. La référence à suivre, c’est qu’il n’entre pas dans son état de transe ou qu’il en sorte au plus vite à la première alerte et qu’il demeure dans un état d’éveil au contact du réel en poursuivant l’activité en cours sans l’interrompre ou en la reprenant mais sans ritualisation.
Mais pour y parvenir, le patient a besoin de mobiliser des ressources. Il faut qu’il puisse répéter comme des mantras : « ce n’est pas par cette ritualisation magique que je peux aider mes proches à qui je veux éviter des malheurs », « mes craintes ne portent pas sur le bon sujet », « je m’inquiète pour rien »...
L’hypnose est une ressource essentielle
L’hypnose facilite les dissociations (dissociation avec l’état interne perturbé de mauvaise hypnose, échappement aux rituels, dissociation des parties de soi) et les associations (réassociation avec la totalité de la personnalité, association féconde avec des métaphores, des symboles et des mythes).
Elle permet une régression vers le passé, pour un travail d’exploration des origines de la croyance et de réempreinte.
Elle obtient des changements par la suggestion : favorise l’installation de nouveaux comportements.
LES TECHNIQUES POUR RÉDUIRE LES RITUELS
Une technique d’accompagnement durant toute la cure
Je prescris la pratique quotidienne de la respiration cardiaque qui grâce à la cohérence cardiaque installe un état de détente/sérénité/lucidité déstressant ; je conseille aussi un sommeil régulier et suffisant pour ne pas laisser s’installer la fatigue ; stress et fatigue aggravent tous les rituels.
Trois techniques préalables
Je préconise le dialogue des parties de soi (la partie rationnelle et la partie croyante) pour explorer la nature de la croyance.
Je propose la métaphore de la bifurcation du chemin qui visualise l’alternative : ou prendre le chemin de la ritualisation, ou poursuivre l’activité en cours.
J’intercale en séance dans son état perturbé une séquence de bonne hypnose qui éloigne le patient de son vécu interne : c’est la technique de dissociation des états ; le patient est très surpris de pouvoir vivre autre chose. Cette expérience lui donne espoir.
La technique de base pour anticiper l’échappement à la ritualisation
J’utilise la technique de la respiration cardiaque, non seulement pour obtenir un effet de détente mais aussi pour produire un effet d’anticipation. Je propose au patient de terminer la séquence de respiration cardiaque – qu’il doit pratiquer tous les jours durant 5 minutes – par une suggestion post-hypnotique :
Soit d’échappement au rituel si le patient ne l’a pas encore pratiqué et a su repérer son arrivée. Il devra se mette en pause juste aux premiers signes d’apparition du rituel ; comme tout va très vite en automatisme, il installera un système d’alerte pour qu’il ne s’engage pas dans la ritualisation. Pour ne pas sombrer dans l’état interne négatif ni entrer dans la ritualisation, il restera en éveil accroché à l’action concrète en cours.
Soit son annulation si le patient est pris de vitesse. Si la ritualisation échappe au patient, et qu’il n’en prend conscience que lorsqu’il l’a achevée (difficile de l’arrêter en cours de route), je préconise alors la technique du retour en arrière et de la remise du compteur à zéro : je choisis de me lever une seule fois, j’élimine les ajouts d’action, je prends le chemin choisi au départ, je reconstitue le dossier effacé, j’annule la bifurcation, j’annule l’annulation de mon acte (mais pas dans un esprit de sabotage).
Dans tous les cas, la non-entrée dans le rituel ou son annulation fragilise la croyance magique et rend la contrainte moins impérieuse.
Les techniques de régression sur l’axe du temps
Parallèlement à ces séquences d’anticipation de l’échappement, je propose d’utiliser la technique de Robert Dilts (voir bibliographie) de remontée selon l’axe du temps à un moment où la croyance n’existait pas et d’effectuer une réempreinte du passé en imaginant quelle aurait été la vie du patient si les protagonistes de son enfance avaient agi différemment de ce qu’ils ont fait, et plus précisément ce qu’il aurait fallu que le patient vive pour qu’il n’ait pas besoin de faire appel à la croyance magique utilisée alors comme une variable d’ajustement aux difficultés de la vie.
Les techniques parallèles d’affirmation de soi
L’abandon des rituels magiques ne peut se faire que lorsque le patient a élucidé et maîtrisé ses fonctionnements et s’est engagé frontalement dans la vie réelle. C’est alors que les vrais problèmes de fond apparaissent. Etant pris en compte, ils rendent la ritualisation magique inutile : c’est le meilleur moyen d’affaiblir et même d’abandonner une croyance. Cela passe souvent par une réorganisation des relations directes avec les tiers que précisément le patient veut épargner ou protéger à distance par la magie.
Réflexions sur la croyance magique
Le traitement des rituels magiques a levé chez moi plusieurs questions concernant la croyance magique et les pouvoirs de l’hypnose. Je vous les livre ici.
La faillite de la ritualisation magique chez le patient obsessionnel
On reconnaît à l’hypnose le pouvoir de favoriser les suggestions sur la personnalité ou sur le corps du patient. En thérapie, le fait de croire qu’un changement peut s’opérer dans la personnalité (transformation) ou dans le corps (transduction selon Rossi) joue un rôle important. La suggestion ou l’autosuggestion sont expliquées scientifiquement comme des injonctions qui créent en même temps qu’un objectif une docilité pour que ce qui est suggéré ou ce que l’on se suggère advienne. Dans l’hypnose dite médicale et thérapeutique, les mécanismes de réalisation ne sont pas toujours connus mais sont supposés agir dans le respect des lois de la science.
Mais le problème se pose quand l’objectif est transpersonnel (transgression selon Grof). C’est l’exploit que le patient qui pratique les rituels magiques prétend obtenir. Alan croit qu’en écrivant un groupe de dix petites croix en bas de la page de son classeur, il empêchera ses parents qui partent en voyage le lendemain de subir un accident sur la route et qu’en ritualisant, il les protégera.
Plusieurs difficultés apparaissent. D’abord je rappelle que le patient utilise une mauvaise hypnose chèrement payée. Sa façon de procéder est contre-productive : elle entraîne toujours plus de répétitions, de complications et de rigidité dans sa vie (1). Ensuite cette forme d’hypnose implique des croyances magiques refusées par la science. Les effets sur le futur que le patient revendique et qu’il croit constater sont des illusions basées sur des biais cognitifs et ne sont pas prouvés.
On peut remarquer à ce propos que le patient se leurre souvent lui-même : il ne se rend pas compte que parallèlement à sa ritualisation, il influence inconsciemment l’entourage soit par des conseils prodigués en direct, soit par des attitudes tenues en présentiel. Par ailleurs, comme shooté par sa croyance magique, le patient est capable de se surpasser pour convaincre ses proches de faire preuve de plus de prudence dans leur vie ou pour réaliser des exploits surprenants pour luimême. Ces changements entretiennent l’illusion de l’efficacité de ses rituels.
La mise en œuvre de la croyance magique du ritualisant ordonnateur ne tient pas la route et détruit sa vie. Si je pense ainsi, je vais donc devoir traiter le TOC comme un symptôme névrotique dont il faut débarrasser le patient au plus vite. Le protocole est clair : pour libérer le patient du TOC, je chercherai en priorité à fragiliser et neutraliser la croyance magique irrationnelle qui le nourrit. J’ai préconisé l’échappement à cette mauvaise hypnose par l’utilisation d’une bonne hypnose pour dissocier les symptômes, réassocier sa personnalité avec sa sensorialité et sa combativité, féconder le changement par des métaphores, régresser dans le passé pour jauger les croyances et exposer le patient à des suggestions positives stimulantes, le tout dans un esprit de rationalité. Oui, mais... une question de fond se trouve esquivée qui resurgit à la faveur de l’émergence de certains malaises.
MALAISES
Malaise personnel
Dr Claude Michel
Formé à la psychothérapie analytique, à l’approche systémique et à l’hypnothérapie. A exercé les fonctions de psychothérapeute en institution à Mortain (Manche). Il poursuit ce travail en cabinet libéral à Flers (Orne). Depuis 2005, spécialisé dans le traitement des patients souffrant de TOC en recourant à l’hypnose. Il conduit des formations à l’hypnothérapie des TOC. Il a publié deux ouvrages sur ce thème : La psychothérapie des obsessionnels compulsifs (L’Harmattan, 2016), L’hypnose pour effacer les TOC (Satas, 2017). A participé à la rédaction de l’ouvrage collectif Le Grand livre de l’hypnothérapie (Dunod, 2024). A publié également un recueil de nouvelles intitulé Soliloques et faits divers (Les Impliqués éditeur, 2022). Il supervise (en visioconférence) des professionnels prenant en charge des patients souffrant de TOC. Il poursuit des recherches sur le thème de la croyance en thérapie.
N°77 : Mai / Juin / Juillet 2025
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce numéro :
Editorial : « L’empathie et la compassion comme fil d’or du soin » Julien Betbèze
8 / En couverture : Anne Dayot De sable et d’algues Sophie Cohen
10 / Désamorcer les traumas et se replacer dans l’existence par la Psychothérapie du Trauma Réassociative (PTR) Marine Manouvrier et Gérald Brassine
20 / Chemsex, trauma et EMDR-IMO . L’échelle de mesure « croire en moi » Sophie Tournouër
28 / Cothérapie avec Romain Faire émerger les relations sécures Jérémie Roos
36 / La voie métaphorique en « super-inter-vision ». Comment développer la créativité. des soignants Claire Conte-Rossin et Catherine Martin
ESPACE DOULEUR DOUCEUR
46 / Introduction Gérard Ostermann
50 / Empathie et compassion Deux forces pour soigner autrement Olivier de Palézieux
61 / INTERVIEW Mylène Blasco Propos recueillis par Gérard Ostermann
68 / DOSSIER TOC
70 / La société contemporaine : Perfection et fabrique des TOC Grégoire Vitry et Emmanuelle Gallin
82 / La pensée magique dans les TOC Typologie des rituels magiques Claude Michel
QUIPROQUO
98 / Les obsessions S. Colombo, Muhuc
BONJOUR ET APRÈS...
102 / André et son ventre Pour une séance plus qu’émouvante Sophie Cohen
LES CHAMPS DU POSSIBLE
106 / Se cogner au réel Adrian Chaboche
CULTURE MONDE
114 / Dans les sanctuaires du shintō Bruno Bréchemier
LIVRES EN BOUCHE
120 / J. Betbèze et S. Cohen
125 ESPACE FORMATIONS
Illustrations: Anne DAYOT
Formation ACS Approche Centrée Solution au CHTIP COLLÈGE D’HYPNOSE ET THÉRAPIES INTÉGRATIVES DE PARIS, à l’Institut INDOLORE, à l’Institut HYPNOTIM.. Elle est Membre de France EMDR IMO.
Elle est formatrice entre autre sur l'Approche Centrée Solution dans le cadre du CHEMSEX.
- Médecines Complémentaires et Alternatives
- Peurs et Anxiété
- Affichages : 48